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Bienvenue sur le blog d'Angevani Ce blog vient illustrer 3 grandes passions : le monde des énergies , le monde des pensées , le monde d...

De nouveau les pensées

 Les pensées "viennent".

Généralement, les unes après les autres.

Comme un monologue.

Ce qui est écrit ici a été pensé, puis écrit.

Ce sont des mots qui "arrivent", des phrases.

C'est juste retranscris sous cette forme.

Cela peut être également sous forme d'images, d'odeurs, de sensations.

Cela va très vite  mais il semblerait que le support nécessaire à ce que tout cela advienne soit le corps.

A-t-on des pensées quand on a plus de corps ?

Les tous petits enfants ont un corps, mais, ont-ils des pensées ?

Nos petits semblent répondre à des pulsions, de manière incontrôlée, sans distinction de bon ou mauvais.

Il y aurait donc des réactions du corps sans pour autant qu'il y ait pensée ?

La pensée serait alors quelque chose de réfléchie ?

Quelque chose qui juge ce qui est bon de ce qui est mauvais, agréable ou non.

Mais pour juger ce qui est bon ou non, peut-être faut-il un point de comparaison ?

Des éléments du passé sont donc nécessaire.

Le tout petit enfant compare-t-il une action à faire avec une autre pensée ?

Il faut une construction d'idées pour aboutir à une comparaison.

Quelque chose enregistre-t-il alors ? La mémoire ?


Ecrit spontané, cerveau debranché : acte 2

Attention, ce qui suit est un écrit spontané, cerveau debranché. 

Je prends le clavier, je laisse venir les phrases. 

Tout jugement de ma part sur ce qui sort est interdit, aucune modification quelle qu'elle soit. 

C'est comme un diesel, ça peut mettre du temps à démarrer :

T'es prêt ? 

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Cerveau debranché, début de transmission :

" Remarque fidèle ancrée figée...

Arrachée au monde par la voie des cieux, si belle est-elle. Perchée, là-haut, si belle.

Ma récompense fut de la voir tomber.

J'aurais pu penser qu'elle était là, en moi.

Mais l'abîme sombre au détour du pavé.

Gloire, gloire arrachée.

Elle tombe en trombe.

Mon être ne fut pas surpris de la voir si belle.

Etrange, cette sensation.

Qui de moi ou d'elle n'existe que dans les songe ?

Arrête moi s'il te plait.

Stoppe cette fuite vers l'avant que ne s'aurais-je la rappeler à son funeste destin.

Guide moi s'il te plait, afin que rien de tout cela ne fut vain.

Caresse ma peau.

Tu peux t'allonger près de moi sans problème.

Y trouver le réconfort bienveillant de ma présence et songer ne serait-ce qu'un instant à ce qui t'interpelle.

Imagine toi nu dans ce monde, jamais né, promis à l'espoir sans fin de la renaissance permanente et entouré des tiens comme depuis toujours.

Imagine moi s'il te plait.

Fais cela pour moi.

Quoiqu'il advienne, ce moment viendra.

Je suis à ta porte.

Montre toi.

Si fiers de toi, tu ne saurais t'en prendre à lui. 

Amertume bien vivante, guide moi encore et toujours vers Cela.

Rencontre.

Etre.

Glissant sans fuseau, sans fardeau.

Imagine moi en train de t'embrasser, tristement mais sans gêne.

Irisse tes poils en me voyant, en comprenant ce que cela est.

S'il te plait, fais le immédiatement.

Rugis, grogne, peste, vocifère, hurle, tremble, jouis, pleure, brûle.

Arrête moi simplement si tu peux.

Vers Cela je vais, sans jamais me craindre, visé par la foule et pétri de terreur.

Angoisse, jouis avec moi de tout ceci même si ce n'est que pour un instant.

Vise moi tendrement, abjecte est ton imposture.

Si habile sois tu, tu ne pense que trembler devant moi.

Fémir, gémir, hurler, crier, douter.

Percevoir ma ligné te rend circonspect.

Accepte cela, accepte d'y croire.

Laisse le doute t'emporter aussi loin que possible et si jamais je ne suis pas à la hauteur, qu'on me laisse choir en ton nom.

Idem, quel que soit le sort qui m'est réservé, j'entrerai coûte que coûte dans ce réservoir. 

Triomphalement, sans vergogne, j'irai jusque là.

Là où personne ne vit.

Là où personne n'habite.

Là où personne n'est.

Qu'il en soit ainsi.''

...

Silence

...

Fin de transmission, Cerveau rebranché.


Ce sont bien, là aussi, des pensées, non ?

"Je" ne peut pas guérir (non, il n'y a pas de faute d'orthographe :) ! )

 "Je" ne peut pas guérir.

Car "je" n'existe pas et n'a jamais existé.

Du coup, il n'y a personne a guérir.

Pour avoir des maux, ne faut-il pas qu'il y ait croyance en quelqu'un qui les aurait ?

"Oui, mais là, j'ai mal !"

Si il n'y a personne, il y a alors avant tout La Douleur, universelle, n'est-ce pas ?

Le fait qu'il n'y ait personne pour s'accaparer cette douleur ("j'ai mal") ne veut pas dire que La Douleur est absente.

Il n'y a juste personne pour en faire une histoire.