Pour venir ici, parmi les milliards de pages web, peut-être t'es-tu perdu ? ............Ou pas.
Article de bienvenue !
Que trouve-t-on sur ce blog ?
Bienvenue sur le blog d'Angevani Ce blog vient illustrer 3 grandes passions : le monde des énergies , le monde des pensées , le monde d...
[Peintures/dessins] A l'aube d'une nouvelle nuit
A l'aube d'une nouvelle nuit
En direct de maintenant (volume 6)
~~~~~~
Aux origines.
~~~~~
- En quelque sorte, je peux prendre n'importe quelle phrase prononcée dans ma journée, on a ce "Rien" présent en permanence ?
- Prends donc n'importe qu'elle phrase alors !
- Je n'ai pas trouvé fameuse ma dernière pizza 3 fromages.
- Omniprésence de la bouffe dans cet univers !
- Ah c'est intéressant. Ta remarque : "Omniprésence de la bouffe dans cet univers !". Si j'ai bien compris le processus, cette réaction est une interprétation d'une pensée qui provient elle-même d'on ne sait où !
- Pour l'instant, on en est là !
- Mais y a-t-il autre chose ? Je veux dire, a-t-on déroulé le fil jusqu'au bout ?
- Allons voir !
- Yes !
- On se pose tranquillement pour le moment. Soyons attentif à chaque pensée. Au delà de l'histoire qu'elle raconte, tâchons de nous focaliser sur leur origine. Le moment ou le lieu précis où elles émergent. Ce point, ce moment. Attention, les pensées peuvent émerger sous forme de mot mais également sous forme d'image ! Maintenant, à la fin du compte à rebours, nous sommes le péage de la pensée. Nous les observons émerger. La question sera : Qu'y a-t-il juste avant la pensée ? Qui ou quoi ?Prêt ?
- Aller !
- Cinq, quatre, trois, deux, un ! C'est parti !
- ...
- ...
- Tu sens toi ?
- Quoi ?
- C'est pas si vide que ça non ?
- C'est paradoxale. Pour ma part, je n'arrive pas à nommer et j'aurais donc tendance à dire "Rien" ou "Vide" au sens où les mots me manquent. Cependant, ça paraît tellement....plein !
- Personnellement, je trouve cela tellement calme ! Pas au sens ennuyeux mais apaisant. On dirait que quand on est avec ça, on se sent invincible !
- Mais alors, c'est quoi ? Car c'est clairement de là qu'émergent toutes pensées qui, je le rappelle, semblent dicter nos actes et paroles. Et "Moi" qui parle maintenant, je serais donc une succession de pensées. On pourrait alors dire que "Moi" émerge de là !
- Pourtant, je vais peut-être te paraître bizarre mais ce "Rien" ne me semble pas être distinct de ce que j'appellerais "Moi". Au contraire, on dirait "Moi" en immense, comme je t'ai dit, invincible !
- Comme si le corps n'en était qu'une restriction, une sorte d'entonnoir !
- De filtre même car ce "Moi" infini ne me paraît justement pas...fini ! Au sens où j'ai l'impression qu'il contient tout ce qui existe. Comme si la pensée n'était qu'une expression particulière de ce Tout et le corps filtre encore pour en donner l'expression finale.
- Ça te rend poète.
- Incroyable non ? Ca change des chansons paillardes !
- Ou des blagues pipi-caca.
- Mais attends une minute. Ahah !
- Quoi ? Pourquoi te gausses-tu ?
- Prends une blague bien sale, une qui a de fortes chances de mal passer en société. Ne peut-on pas dire que l'expression de cette blague traduit une pensée qui vient elle-même de ce "Rien" ?
- Et beh, du coup...oui !
- Donc "Rien" peut emettre de genre de blagues ? Enorme non ?
- En effet. D'ailleurs, si je me rebranche sur "Rien", "Rien se fiche aussi bien d'un language spirituel que d'une blague pipi-caca. Cette invincibilité qu'on ressent ça fait aussi un peu "Rien à foutre", "balek" comme disent les jeunes.
- C'est vrai qu'en ressentant de nouveau ce "Rien", on lui demanderait "pain au chocolat" ou "chocolatine" la réponse semble effectivement être un truc du genre "J'm'en fou".
- C'est très très neutre. C'est pas un "je m'en fou" de nonchalance, c'est plus "je n'ai pas d'avis, qu'importe".
- Mais alors quand on parlait tout t'à l'heure d'un "genre" de blague qui ne serait pas "acceptée en société", d'où provient le jugement ?
- C'est-à-dire ?
- Il faudrait que je reste un peu plus avec "Rien" pour confirmer mais il me semble évident que le jugement de bon ou mauvais ne provient pas de Ça. Plus grave, peu importe les sujets, les évènements aussi joyeux ou graves soient-ils, ça s'en fou. Qu'en penses-tu ? Comment tu le ressens ?
- Il faut s'y coller à nouveau. Laisse-moi ressentir de nouveau "Rien" quelques instants...
-...
-...
- Alors ?
- Ah ! Tu m'as fait peur ! Ben attends !
- C'est long d'attendre pour "Rien" !
- Je dirais comme toi. Globalement, ça semble s'en foutre royalement. Aucun avis, dit plus poliment.
- Du coup, il y a quelque chose entre "Rien" et la pensée qui émerge de "Rien"!
- Quoi ?
- Le Jugement !
Episode suivant : volume 7
En direct de maintenant (volume 5)
~~~~~~
Aux origines de la pensée.
~~~~~
- Une pensée émerge : "Continuons l'exploration".
- Et moi ça réagit à ce que tu dis en deux pensées. l'une dit : Je viens d'apprendre que je n'étais pas au contrôle de mes paroles et actes, pas envie d'en remettre une couche. Il faut que je digère. D'ailleurs, on vient de manger. Ça tombe bien !". Et l'autre dit : "Ouiiiiii, ouiiii, allons-yyyyy !" La paradoxe à son paroxysme !
- Le pire dans tout cela c'est que ce qui vient de décrire nos pensées...est aussi une pensée, non ?
- Pffff. Aspirine ! C'est l'impression de n'être qu'un acteur qui joue tant bien que mal son texte. Et à y regarder de plus près, ce jeu d'acteur, cette interprétation de chaque pensée, quand cela s'arrête-t-il dans la journée ? Y a-t-il la moindre pause ? La pensée vient : "J'ai envie d'aller aux toilettes". Tel un pantin, je me lève et j'y vais. "J'ai oublié mon sac !" : Je fais demi-tour et j'y vais ! Toute ma vie ça a été comme ça ? Et quelle marge de manœuvre ai-je dans l’interprétation de la pensée ? Est-ce seulement moi qui interprète ou les geste se font-ils d'eux-même ?
- Tu nous fais une déprime toi.
- Disons que j'ai mis le doigt sur quelque chose et c'est assez subtil. Les activités de la vie quotidienne sont exécutées à partir de pensées. Mais je m'aperçois que ces pensées "viennent" sans aucun contrôle. C'est-à-dire qu'à aucun moment on ne remet cela en question. On fait comme si c'est aussi nous qui choisissions les pensées.
- Regardons cela de plus près (dit une pensée). Qu'il y ait un environnement autour de nous ou non, les pensées semblent venir. Prenons le cas où l'environnement à une influence minimale, où les sens sont les moins stimulés.
- Du genre ?
- Tu es dans ton lit la nuit dans le noir seul et tu ne dors pas.
- Glauque.
- C'est la pensée qui te vient ? On la reprendra plus tard. Dans ton lit seul dans le noir sans dormir, on ne peut pas dire que les sens soient hyper stimulés, n'est-ce pas ? Cela se limite à la sensation de la peau avec le lit, les draps et vêtement et les éventuelles odeurs.
- Ah, c'est pas moi !
- Personne ne t'accuse, même si bon, dans cette situation, tu es seul. Reprenons. Dans cet environnement, les pensées viennent-elles ?
- Ouh là, des centaines de milliers de personnes devraient acquiescer ! Se retrouver dans son lit à penser, ruminer, prévoir, c'est le lot quotidien de beaucoup de gens ça !
- Effectivement, et nous deux, nous n'y coupons pas ! Alors la prochaine nuit où cela t'arrives, tu pourras observer une petite chose : On est friand des histoires, on adore ça. Lorsque la pensée vient, elle nous propose une histoire et nous rentrons dedans à coeur joie ! "Il faut que je pense à acheter ça. Pour y aller ça va me prendre du temps. Si je coupe par la rue machin, j'éviterais le feu. Ca me fait penser que j'ai pu de feu stop à l'arrière de la voiture. Il faut que je le fasse avant les vacances. D'ailleurs, j'ai toujours pas réservé. J'ai hâte d'y être ! On pourra profiter sans les gosses. Après si ils sont prenant c'est parce qu'on l'a bien voulu. On aurait pu leur donner moins d'attention. Oui mais bon, je veux pas être un mauvais père..." Je continue ou pas ?
- C'est exactement cette succession de pensées qui arrive non seulement la nuit mais aussi quand on a rien a faire ou qu'on attend quelque part ! C'est trop ça ! Et ça n'a ni queue ni tête !
- Celui que "j'aime" le plus c'est celui ou tu rejoues une scène de conflit. On a une capacité impressionnante à répéter la scène ! Et toujours dans un même but : sortir vainqueur ! Il y a aussi le fait de s'imaginer un futur rendez-vous important. Alors là on imagine la scène, les gens, ce qu'on va dire ou ne pas dire. Et ça part dans tous les sens, tout ça pour au final se rendre compte que le jour J, ça ne se passe jamais comme ça ! ahah !
- Oui oui je l'ai vécu cela aussi.
- Donc je disais, la prochaine nuit où cela t'arrives, tu pourras tenter de porter ton attention sur ceci : On est rivés sur l'histoire racontée par les pensées et son déroulement. Toutefois, on pourrais s'arrêter une seconde et regarder d'où tout cela sort. Autrement dit, attends la prochaine phrase et observe attentivement d'où elle émerge. C'est quelque chose qu'on a déjà fait auparavant d'ailleurs et cela peut se faire à tout moment.
- Oui, on revient à cette constatation que les pensées "viennent".
- D'où ?
- Bonne question. Enfin, elles sont générées dans nos têtes quoi. C'est le cerveau qui génère ces phrases.
- Indépendamment de toi ?
- Ben, c'est mon cerveau donc c'est moi !
- Donc c'est bien toi qui consciemment génère ces phrases qui "viennent". Pourtant, "qui viennent" est-ce que cela ne veut pas dire qu'on a aucun contrôle sur la façon dont les phrases sont générées ? Du coup, ces phrases sont générées par moi-même sans que je n'ai aucune contrôle dessus ?
- Mon cerveau les génère automatiquement pour moi alors !
- Moi et mon cerveau seraient deux choses différentes du coup ? Il y aurait "moi" et "mon cerveau" qui génère automatiquement "mes pensées" ? Or, "moi" ou "mes pensées" c'est la même chose non ? Quand tu te dis "je m'appelle Machin", c'est une pensée. Donc, "moi" et "mon cerveau" sont deux choses distinctes ? Les pensées apparaisse et tu les vois apparaître. Les vois-tu avec tes yeux ? Les entends-tu avec tes oreilles ?
- C'est vrai que si je disais cette phrase dans ma tête, je la verrai et je l'entendrai comme si je la disais. Et bien non, ce ne sont ni mes yeux ni mes oreilles qui la perçoivent.
- Pourtant on dit que "c'est moi qui perçoit mes pensées". Mais qui est "moi" ? Et où est il ? Est ce que "moi qui perçoit mes pensées" c'est tes mains ? Tes pieds ? Tes jambes ? Où est cette voix qui dit dans ma tête : "je perçois mes pensées" ? Tu me suis ?
- C'est le corps dans son ensemble ?
- Faisons l'effort de retirer toute pensée pendant quelques secondes. Où est "moi" ?
- C'est le corps que je vois.
- C'est une pensée qui apparaît qui vient de dire cela. Elle désigne le corps comme les sensations ressenties par les sens et dit "c'est moi".
- Carrément ça !
- Plus précisément, cette pensée pointe du doigt les sens et dit que c'est elle. Elle désigne une partie de l'image que tu vois a travers tes yeux comme étant elle. Mais l'expérience actuelle nous montre qu'on a eu besoin de désigner les choses par une pensée pour dire qui et où est "moi". Je repose la question et efforçons nous de ne pas utiliser la pensée : Où est "moi" ?
- Impossible de dire que "je suis ici ou là" sans une pensée. Je ne vois pas. Rien ne vient "avant" la pensée. Et toi ?
- Moi non plus. Je ne parviens pas à localiser un moi sans l'apparition d'une pensée qui fait référence à une image ou une sensation. C'est comme si j'étais, le Regard ! Ce qui est là avant toute pensée, avant toute idée de "moi".
- Oui, ya rien quoi. Après ça demande quand même vachement de concentration car dès que la moindre pensée arrive, il faut se dire que c'est déjà trop tard. Même ce qui dit "il n'y a rien", c'est déjà trop.
- Absolument.
- Alors du coup, mes gestes et paroles émis par l'intermédiaire de ce corps sont l'interprétation plus où moins fidèles de pensées générées elles-même automatiquement à partir de...rien ?!
- Si tu vois autre chose, je suis preneur !
- C'est à coucher dehors ! Quand j'affirme au monde oralement : "Je suis machin", c'est l'interprétation corporelle d'une pensée qui dit plus ou moins "Je suis machin", pensée qui est générée à partir de...rien sans le moindre contrôle d'un "moi" ?! Si ce n'est pas moi qui génère les pensées, peut-être est-ce ma mémoire ?
- Du coup, on sépare encore "mémoire" et "moi" ? Cette pensée qui dit "peut-être est-ce ma mémoire ?" d'où émerge-t-elle ?
- Purée, on revient au même "endroit", rien. Enfin, c'est le seul mot qui me paraît être adapté sinon peut-être le mot "vide". Enfin, cela dit, ce rien ne semble pas si vide que ça.
- On se garde ça pour la suite ?
- Aller !
En direct de maintenant (volume 4)
En direct de maintenant (volume 4)
Ce qui précède toute parole ou action : la pensée.
Quel contrôle en avons-nous ?
En direct de maintenant (volume 3)
En direct de maintenant (volume 3)
Qu'en est-il des gestes ?
En direct de maintenant (volume 2)
En direct de maintenant (volume 2)
~~~~~~
Qui vient avant ? Ce qu'on dit ou ce qu'on pense ?
~~~~~~
- Alors dire des mots en les faisant vibrer avec mes cordes vocales ou les dire dans ma tête, c'est pareil ? Enfin, je veux dire, le sens de la phrase ne change pas ? Quand je parle, je "dis" directement des pensées ! Ça peut paraître bête mais ça me scie !
- Disons qu'on y fait pas attention, ça va trop vite. Mais je trouve que ce n'est pas le plus sciant dans l'histoire.
- Alors scions ! Qu'est ce qui peut me surprendre plus ?
- Tiens, prenons cette dernière phrase "Qu'est ce qui peut me surprendre plus ?" As-tu eu le temps de réfléchir à cette phrase avant de la dire ? As-tu réfléchis à son sens ? Sa forme ? Son intonation ?
- Disons que c'est sorti comme ça, enfin, je crois.
- Regarde bien chacune des phrases qui viennent. Les réfléchis-tu ?
- Ben ça dépend, si je cherche à convaincre quelqu'un ou à ne pas le blesser par exemple, et bien, je vais faire attention à ce que je dis.
- Super exemple!
- Ah bon ?
- Oui, félicitations !
- Bon ben, si tu le dis.
- C'est un bel exemple qui montre la vitesse à laquelle tout cela se passe.
- Ok.
- Le comportement d'un ami te gêne. C'est délicat de lui dire mais tu comptes le faire. Tu vas effectivement essayer d'y mettre les formes car cela te tiens à cœur de ne pas le froisser, admettons.
- Oui, dans cette situation, je vais bien réfléchir avant de parler. Je ne vais pas dire littéralement ce que me dit ma pensée. Je fais le tri, puis je parle. Je suis donc au contrôle.
- Au cœur de l'action, dans l'instant où ta première phrase "choisie" si précautionneusement sort, peux tu seulement m'assurer à 100% des mots et de l'intonation exactes qui émergeront.
- Certainement mais l'idée globale de départ sera là non ?
- La question est de savoir si nous sommes pleinement à 100% au contrôle de ce qui sort de notre bouche. L'idée que tu souhaitais véhiculer peut être formulée de bien des façons. Mais tu es censé avoir réfléchi en principe à LA façon avec laquelle tu allais véhiculer cette idée et si possible, au mot près. Ma question est : est-ce à 100% de cette façon que cela sort dans le feu de l'action ?
- Beh ! J'en sais rien, je n'ai pas pris l'habitude d'enregistrer !
- Là, on se rejoint. En vrai, on en sait rien. Ce qui veut avant tout dire, qu'on n'est jamais sûr à 100% que ce qu'on imaginait dire soit fidèlement retranscrit verbalement dans l'instant.
- Mais attends deux minutes. Qu'en est-il des acteurs ? Ils lancent leur texte en étant précis aussi bien dans les mots que dans l'intonation et même le geste.
- Alors il serait intéressant de faire 10 fois la supposée "même scène". Te paraît-il raisonnable de considérer qu'à l'observation de ces scènes nous voyons strictement la même chose ?
- mmmh. Ça paraît peu probable. Surtout pour les gestes, à mon sens. Et puis on sait qu'il peut y avoir une liberté d'interprétation de l'acteur. Et un enfant qui récite une poésie ?!
- Et bien filme-le réciter plusieurs fois. Ce n'est jamais la même chose non ?
- mmmh. Résumons, donc, j'ai pris le cas où tu es censé réfléchir tes mots, le cas des acteurs et de la récitation. A y regarder de plus près, aucune scène ne peut se reproduire au millimètre près de manière identique à elle-même. Qu'en est-il de la vie quotidienne alors ? Je veux dire, sans aller jusqu'à l'acteur. Les mots sortent comme et quand ils veulent ? Sans qu'on y réfléchisse ? On délire là !
- Attends, on se détend. Un tisane ? Un bain chaud ? Une petite bossa-nova ?
- Non, mais c'est quand même dingue que ce qu'on pense n'est pas fidèlement retranscris verbalement. Tout au moins, il semble impossible de savoir si j'exprime physiquement exactement ce que je pense.
- Et c'est pas le pire !
- Je veux un bain chaud.
- Parlons justement des pensées. Sommes-nous d'accord pour dire qu'elles précèdent les mots ?
- Il me semble que oui.
- Peut-on trouver un seul moment où l'action prémédite l'intention ? Où le geste se fait avant la volonté de le faire.
- Çà va trop vite pour statuer sur toutes les actions. Un bus surgit devant moi. Bon, admettons que toutes les circonstances soient réunies pour que je ne l'ai pas entendu arriver. Par exemple, je sors d'un bain chaud détendu puis je sors dans la rue en marchant vite car j'ai une tisane chaude dans les mains tout en écoutant à fond de la bossa-nova dans mon casque. Je suis au summum de l'inattention.
- Fort probable...
- De quoi l'inattention ?
- Non, la bossa-nova à fond !
- Ah ! Bien, à ce moment là, surgit ledit bus. Je le vois me foncer dessus. Soit mes muscles se tétanisent soit je saute ! Nul besoin de penser, c'est un réflexe primaire non ?
- N'a-t-il pas fallu à ton cerveau pour réagir une capacité d'analyse et de traitement de l'information ?Une forme de reconnaissance de la situation choisie dans les tréfonds de ta mémoire et transcrite quelque part de manière suffisamment compréhensible pour t'ordonner d'agir. Une pensée pourrait avoir le temps d'émerger. Une pensée qui serait du genre : "Dégaaaaaaaaaaaaaaage !!!!!!" ou ne serait-ce qu'un polit :"Nom d'une pipe !!!!" ou "Diantre !" pour les plus élégants. A mon sens, ici encore, une pensée précède l'action.
- Purée, c'est possible !
- Après, on est pas tous les jours dans de telles situations. Ce qui me préoccupe, c'est tout le reste. Ce que nous faisons mécaniquement quotidiennement sans jamais nous poser la question de l'origine des mots.
- Au sens étymologique, bien-entendu ?
- Le second degré te perdra mon ami.
- Je rigole, oh ! Un peu de bossa-nova ?
En direct de maintenant (volume 1)
En direct de maintenant
~~~~~~
Parler et penser, est-ce différent ?
~~~~~
- Je suis en train d'écrire. Mais l'ai-je décidé ?
- Tu pars encore trop loin dans la réflexion mon ami, on se détend et on parle de choses drôles aujourd'hui. Pas besoin de se prendre la tête comme ça !
- Attend une seconde ! Justement, on va jouer !
- Je sens qu'on va se poiler...
- Si, si. Regarde. Peux tu me donner ta prochaine pensée maintenant ?
- Quoi ? Euh, attends, je réfléchis...
- Ne réfléchis pas! Je la veux maintenant !
- Ben t'es drôle toi ! J'en sais rien, elle est pas encore arrivée !
- Oui et non. Non, car vraisemblablement, d'après ce que tu réponds, on ne connait pas les prochaines pensées à commencer par celle qui vient juste après celle ci.
- Hum hum.
- Et oui car spontanément tu as baragouiné un truc du genre :"Quoi ? Euh attends..."
- Ça c'est pas une pensée, ce sont des paroles ! Ah ah ! Quelle confusion (en un mot) !
- Est ce que tu peux redire dans ta tête la phrase que tu viens de prononcer? Sans parler.
- ...
- ?
- Ben c'est la même chose mais il n'y a pas de son.
- Le sens de la phrase est il différent que tu l'ais prononcé avec un son ou dans ta tête ?
- Beh non.
- Quelle différence peut on faire alors entre une phrase prononcée avec des sons et celle dans sa tête ?
- Ben la première est émise avec des sons.
- Peux-tu sentir que la phrase prononcée n'est alors ni plus ni moins qu'une pensée ?
- Mais alors toi quand tu parles, ce ne sont que des pensées aussi non ?
- Ça semble être le cas pour tout le monde. La voix n'est qu'un vecteur de pensées. D'ailleurs, ne dit on pas "écouter la voix dans sa tête" ?
- Non de.... ! La voix dans ma tête et ce que je dis quand je parle à quelqu'un, c'est pareil ?
- Ne t'est il jamais arrivé de prononcer une phrase que tu étais en train de penser et de demander autour de toi: "j'ai dit ça tout haut" ?
- La vache !
- Ou ça ?
[Peinture/dessin] Au fond, ce n'était pas si loin
Au fond, ce n'était pas si loin
[Peinture/dessin] Elle
Elle
[Peinture/Dessin] De nul part, d'un autre temps
De nul part, d'un autre temps
[Peinture/Dessin] Jaillissement
Jaillissement
De quoi avons-nous peur ? (spécial vaccination)
De quoi avons-nous peur ?
~~~~~~
"Je me fais vacciner car je veux continuer à aller au resto"
= J'ai peur qu'on restreigne mes loisirs et donc ma liberté. Moins de divertissement amène à avoir plus de chance de se retrouver avec moi-même. Je ne veux pas être exposé à ce que je suis. C'est trop dur.
~~~~~~
" Je refuse la vaccination car on ne sait pas ce qu'il y a dedans et on a pas assez de recul sur ses effets secondaires à long terme"
= J'ai peur de tomber malade et que ma liberté de me déplacer pour, entre autres, me divertir, soit restreinte. Me retrouver alité augmente les chances de me retrouver avec moi-même.
~~~~~~
" Je me fais vacciner pour protéger les autres"
J'ai peur d'être responsable du sort des autres, qu'on me pointe du doigt comme responsable si je contaminais quelqu'un. En faisant comme le groupe, je suis assuré d'en faire parti. A l'inverse, pointer la faute sur moi m'expose à l'exclusion du groupe et à la restriction de ma liberté et donc de mes divertissements. Moins me divertir m'expose à plus de contact avec moi-même.
~~~~~~
" Vous ne vous faites pas vacciner donc vous êtes irresponsable"
= Ta liberté de penser me fait entrer de plein fouet en contact avec moi-même. Je n'accepte pas que tu sois libre car sinon, je perçois ma propre prison.
~~~~~~
" Vous vous faites vacciner donc vous prenez des risques pour votre santé"
= Ta liberté de penser me fait entrer de plein fouet en contact avec moi-même. Je n'accepte pas que tu sois libre car sinon, je perçois ma propre prison. C'est pareil non ?
~~~~~~
" Les vaccins sont une manière de nous manipuler via la 5G"
= J'ai peur de ne plus être maître de mes faits et gestes. Ma liberté serait donc restreinte et je ne pourrais plus me divertir comme je l'entends. Je risque donc d'être exposé à moi-même.
~~~~~~
" On ne m'a pas laissé le choix. Je n'avais pas d'avis sur les vaccins mais j'aurais aimé avoir plus de temps pour y réfléchir. J'ai été contraint de le faire"
= J'ai l'impression d'avoir perdu le contrôle, qu'on a fait un choix à ma place. J'ai peur d'en subir les conséquences qui pourraient être, entre autres, une restriction de ma liberté à cause des effets secondaires. Quoiqu'il en soit, si je ne m'étais pas fait vacciné, j'aurais été suspendu. Face à la baisse de mes revenus, ma liberté, donc mes possibilités de me divertir, aurait été restreinte. Dans tous les cas, je risque de me retrouver face à moi-même.
~~~~~~~
Vaccinés, non-vaccinés, pros, antis, indécis, ne nous trompons-nous pas de question ?
Nous semblons partager la même peur au fond.
Peut-être pourrions-nous nous unir autour de cela
...
ou pas. 👻
-
Bienvenue sur le blog d'Angevani Ce blog vient illustrer 3 grandes passions : le monde des énergies , le monde des pensées , le monde d...
-
~~~~~~ Aux origines de la pensée. ~~~~~ Episode précédent : Volume 4 - Une pensée émerge : "Continuons l'exploration". - Et m...