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En direct de maintenant (volume 5)

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Aux origines de la pensée.

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Episode précédent : Volume 4


- Une pensée émerge : "Continuons l'exploration".

- Et moi ça réagit à ce que tu dis en deux pensées. l'une dit : Je viens d'apprendre que je n'étais pas au contrôle de mes paroles et actes, pas envie d'en remettre une couche. Il faut que je digère. D'ailleurs, on vient de manger. Ça tombe bien !".  Et l'autre dit : "Ouiiiiii, ouiiii, allons-yyyyy !" La paradoxe à son paroxysme !

- Le pire dans tout cela c'est que ce qui vient de décrire nos pensées...est aussi une pensée, non ?

- Pffff. Aspirine ! C'est l'impression de n'être qu'un acteur qui joue tant bien que mal son texte. Et à y regarder de plus près, ce jeu d'acteur, cette interprétation de chaque pensée, quand cela s'arrête-t-il dans la journée ? Y a-t-il la moindre pause ? La pensée vient : "J'ai envie d'aller aux toilettes". Tel un pantin, je me lève et j'y vais. "J'ai oublié mon sac !" : Je fais demi-tour et j'y vais ! Toute ma vie ça a été comme ça ? Et quelle marge de manœuvre ai-je dans l’interprétation de la pensée ? Est-ce seulement moi qui interprète ou les geste se font-ils d'eux-même ?

- Tu nous fais une déprime toi.

- Disons que j'ai mis le doigt sur quelque chose et c'est assez subtil. Les activités de la vie quotidienne sont exécutées à partir de pensées. Mais je m'aperçois que ces pensées "viennent" sans aucun contrôle. C'est-à-dire qu'à aucun moment on ne remet cela en question. On fait comme si c'est aussi nous qui choisissions les pensées.

- Regardons cela de plus près (dit une pensée). Qu'il y ait un environnement autour de nous ou non, les pensées semblent venir. Prenons le cas où l'environnement à une influence minimale, où les sens sont les moins stimulés.

- Du genre ?

- Tu es dans ton lit la nuit dans le noir seul et tu ne dors pas.

- Glauque.

- C'est la pensée qui te vient ? On la reprendra plus tard. Dans ton lit seul dans le noir sans dormir, on ne peut pas dire que les sens soient hyper stimulés, n'est-ce pas ? Cela se limite à la sensation de la peau avec le lit, les draps et vêtement et les éventuelles odeurs.

- Ah, c'est pas moi !

- Personne ne t'accuse, même si bon, dans cette situation, tu es seul. Reprenons. Dans cet environnement, les pensées viennent-elles ?

- Ouh là, des centaines de milliers de personnes devraient acquiescer ! Se retrouver dans son lit à penser, ruminer, prévoir, c'est le lot quotidien de beaucoup de gens ça !

- Effectivement, et nous deux, nous n'y coupons pas ! Alors la prochaine nuit où cela t'arrives, tu pourras observer une petite chose : On est friand des histoires, on adore ça. Lorsque la pensée vient, elle nous propose une histoire et nous rentrons dedans à coeur joie ! "Il faut que je pense à acheter ça. Pour y aller ça va me prendre du temps. Si je coupe par la rue machin, j'éviterais le feu. Ca me fait penser que j'ai pu de feu stop à l'arrière de la voiture. Il faut que je le fasse avant les vacances. D'ailleurs, j'ai toujours pas réservé. J'ai hâte d'y être ! On pourra profiter sans les gosses. Après si ils sont prenant c'est parce qu'on l'a bien voulu. On aurait pu leur donner moins d'attention. Oui mais bon, je veux pas être un mauvais père..." Je continue ou pas ?

- C'est exactement cette succession de pensées qui arrive non seulement la nuit mais aussi quand on a rien a faire ou qu'on attend quelque part ! C'est trop ça ! Et ça n'a ni queue ni tête ! 

- Celui que "j'aime" le plus c'est celui ou tu rejoues une scène de conflit. On a une capacité impressionnante à répéter la scène ! Et toujours dans un même but : sortir vainqueur ! Il y a aussi le fait de s'imaginer un futur rendez-vous important. Alors là on imagine la scène, les gens, ce qu'on va dire ou ne pas dire. Et ça part dans tous les sens, tout ça pour au final se rendre compte que le jour J, ça ne se passe jamais comme ça ! ahah !

- Oui oui je l'ai vécu cela aussi.

- Donc je disais, la prochaine nuit où cela t'arrives, tu pourras tenter de porter ton attention sur ceci : On est rivés sur l'histoire racontée par les pensées et son déroulement. Toutefois, on pourrais s'arrêter une seconde et regarder d'où tout cela sort. Autrement dit, attends la prochaine phrase et observe attentivement d'où elle émerge. C'est quelque chose qu'on a déjà fait auparavant d'ailleurs et cela peut se faire à tout moment.

- Oui, on revient à cette constatation que les pensées "viennent".

- D'où ?

- Bonne question. Enfin, elles sont générées dans nos têtes quoi. C'est le cerveau qui génère ces phrases.

- Indépendamment de toi ?

- Ben, c'est mon cerveau donc c'est moi !

- Donc c'est bien toi qui consciemment génère ces phrases qui "viennent". Pourtant, "qui viennent" est-ce que cela ne veut pas dire qu'on a aucun contrôle sur la façon dont les phrases sont générées ? Du coup, ces phrases sont générées par moi-même sans que je n'ai aucune contrôle dessus ?

- Mon cerveau les génère automatiquement pour moi alors !

- Moi et mon cerveau seraient deux choses différentes du coup ? Il y aurait "moi" et "mon cerveau" qui génère automatiquement "mes pensées" ? Or, "moi" ou "mes pensées" c'est la même chose non ? Quand tu te dis "je m'appelle Machin", c'est une pensée. Donc, "moi" et "mon cerveau" sont deux choses distinctes ? Les pensées apparaisse et tu les vois apparaître. Les vois-tu avec tes yeux ? Les entends-tu avec tes oreilles ?

- C'est vrai que si je disais cette phrase dans ma tête, je la verrai et je l'entendrai comme si je la disais. Et bien non, ce ne sont ni mes yeux ni mes oreilles qui la perçoivent. 

- Pourtant on dit que "c'est moi qui perçoit mes pensées". Mais qui est "moi" ? Et où est il ? Est ce que "moi qui perçoit mes pensées" c'est tes mains ? Tes pieds ? Tes jambes ? Où est cette voix qui dit dans ma tête : "je perçois mes pensées" ? Tu me suis ?

- C'est le corps dans son ensemble ?

- Faisons l'effort de retirer toute pensée pendant quelques secondes. Où est "moi" ?

- C'est le corps que je vois.

- C'est une pensée qui apparaît qui vient de dire cela. Elle désigne le corps comme les sensations ressenties par les sens et dit "c'est moi". 

- Carrément ça !

- Plus précisément, cette pensée pointe du doigt les sens et dit que c'est elle. Elle désigne une partie de l'image que tu vois a travers tes yeux comme étant elle. Mais l'expérience actuelle nous montre qu'on a eu besoin de désigner les choses par une pensée pour dire qui et où est "moi". Je repose la question et efforçons nous de ne pas utiliser la pensée : Où est "moi" ?

- Impossible de dire que "je suis ici ou là" sans une pensée. Je ne vois pas. Rien ne vient "avant" la pensée. Et toi ?

- Moi non plus. Je ne parviens pas à localiser un moi sans l'apparition d'une pensée qui fait référence à une image ou une sensation. C'est comme si j'étais, le Regard ! Ce qui est là avant toute pensée, avant toute idée de "moi".

- Oui, ya rien quoi. Après ça demande quand même vachement de concentration car dès que la moindre pensée arrive, il faut se dire que c'est déjà trop tard. Même ce qui dit "il n'y a rien", c'est déjà trop.

- Absolument.

- Alors du coup, mes gestes et paroles émis par l'intermédiaire de ce corps sont l'interprétation plus où moins fidèles de pensées générées elles-même automatiquement à partir de...rien ?! 

- Si tu vois autre chose, je suis preneur !

- C'est à coucher dehors ! Quand j'affirme au monde oralement : "Je suis machin", c'est l'interprétation corporelle d'une pensée qui dit plus ou moins "Je suis machin", pensée qui est générée à partir de...rien  sans le moindre contrôle d'un "moi" ?! Si ce n'est pas moi qui génère les pensées, peut-être est-ce ma mémoire ?

- Du coup, on sépare encore "mémoire" et "moi" ? Cette pensée qui dit "peut-être est-ce ma mémoire ?" d'où émerge-t-elle ?

- Purée, on revient au même "endroit", rien. Enfin, c'est le seul mot qui me paraît être adapté sinon peut-être le mot "vide". Enfin, cela dit, ce rien ne semble pas si vide que ça.

- On se garde ça pour la suite ?

- Aller !

Prochain épisode : Volume 6



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