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Bienvenue sur le blog d'Angevani Ce blog vient illustrer 3 grandes passions : le monde des énergies , le monde des pensées , le monde d...

Mission de vie

 - Je cherche ma mission de vie.

- Ah. Je suis passé par là à un moment donné également.

- Ah oui ? Raconte. Et tu l'as trouvé ? 

 - J'ai arrêté de chercher...

- D'accord.

- J'en suis arrivé à me dire que ma mission, si il devait y en avoir une, c'est d'être ce que je suis maintenant. Il n'y en a pas d'autre et il n'y en a jamais eu d'autre. Tu ne pourras jamais être autre part que maintenant. Après, ce n'est que mon point de vue. Libre à chacun de chercher une mission si ça lui chante car c'est ce qui se produit maintenant. L'expérience  quotidienne semble faite d'élans, d'envies qui se succèdent sans qu'on puisse les contrôler et qu'on ne sache d'où ils proviennent. Je m'intéresse à "l'endroit" d'où ils viennent et je n'accorde plus vraiment d'importance à ce qui sort, car ça sort, que je le veuille ou non.

- Si je comprends bien, ta mission de vie tu ne l'associes pas à ta vie professionnelle. Le plus important, c'est de vivre le présent. Moi, je voulais trouver ma mission de vie pour trouver ma voie professionnelle.

- Est-ce que tu vis pour un travail ?  Est-ce que ce qui te défini  en tant qu'être humain est ton activité professionnelle ? 

- Non, mais on passe 70% de notre temps au travail. Ce sont nos expériences.

- Parlons du temps alors. Quand tu passes un bon moment, ton temps paraît compressé, tu dis que ça passe vite. A l'inverse, quand tu fais quelque chose qui t'ennuie, tu dis que c'est long.

- Oui, c'est vrai.

- La mesure du temps à été  inventée de toute pièce par l'Homme.

- Je te suis.

- Reconnaissant tout cela, le temps n'est donc peut être pas linéaire. Si tu choisis un travail qui te passionne,  tes 70% de "temps" vont fondre comme neige au soleil.

- Je suis d'accord.

- Pour moi, la question essentielle te concernant et concernant tout humain, ne serait pas de savoir si il est bon ou non d'aller dans tel ou tel domaine professionnel, mais de se demander  d'où vient le flot incessant des pensées qui crée le doute ou même la certitude. Après , encore une fois, il ne faut pas écouter le premier con qui parle. A toi de te faire ta propre opinion de ce qui résonne le plus maintenant vis à vis de tout ce que tu écoutes et lis. Si ça se trouve, tout ce que je dis n'est valable que pour moi seul, qui sait !

- Le doute vient du fait que je ne connais que des échecs dans le droit. Ce ne doit pas être ma place. C'est pour cela que je te parlais de cycle la dernière fois. Et je dirais qu'on est dans la certitude lorsqu'il y a moins d'obstacles donc on a plus de confiance.

- Il semble exister ce que tu appelles "certitude". C'est pour moi tout ce pour quoi ton coeur va dire "oui oui oui" sans que tu puisses en donner la moindre explication. On dirait qu'en dehors de ça, rien n'est certain, non ?

- Comment tu trouves ce "oui" ? En dehors de ça, il n'y a pas de contrôle. Je suis d'accord avec le fait de se laisser guider mais il faut bien un processus pour se trouver non ? Je suis perdue.😢

- Tu as le "Oui" à chaque instant. Pose toi une question fondamentale sur ta vie, il y a toujours une première réponse qui vient spontanément. Par exemple, pour moi: est-ce qu'aujourd'hui j'ai envie de répondre à cette proposition de donner des cours de nouveau en classe ? La réponse est clairement non. Mais tout de suite après, la pensée vient mettre le doute. La première réponse est une réponse du coeur, elle ne se discute pas.


Merci pour ce magnifique échange. Elle se reconnaîtra ☺


Faire ou laisser faire?

J'ai le sentiment, ces derniers temps, que les choses sont poussives dans tout ce que j'entreprends.

Je remarque des résistances à la façon dont les choses se passent et que la plupart d'entres elles ne se passent pas comme je l'avais imaginé. 

Les choses prévues se passent, mais pas de la manière prévue. 

Et lorsqu'elles ne se passent pas comme prévu, il y a une résistance. 

Quelque chose en moi n'accepte pas. 

Quelque chose cherche un autre moyen d'atteindre son but. 

En fait, j'ai l'impression que cette façon de procéder se retrouve a chaque instant. 

Dès que quelque chose est prévu, il suffit qu'un obstacle survienne pour mettre en route cette résistance et la recherche d'un "itinéraire bis". 

N'ayant pas l'habitude de regarder la télévision, je décidais un soir de regarder le journal de 20h. 

C'est à ce moment que mon fils décida de faire rouler bruyamment sa voiture autour de la table. 

Pendant quelques minutes, je trouvai cela mignon. 

Cependant, n'arrivant pas a écouter, j'ai senti une résistance se mettre en place prenant la forme d'une frustration puis la colère! 

M'en rendant compte, j'en fut très étonné. 

D'une part, parce que la présence de la colère m'est apparue disproportionnée et d'autre part parce que ce processus est exactement le même que bon nombre de situations n'ayant pourtant rien a voir. 

J'en suis même venu a penser:"il m'empêche de vivre!". 

Si ce n'est pas disproportionné! 

Voici ce qui m'est apparu a ce moment précis: 

Mon fils ne m'empêchait pas de vivre car il est lui même la vie. 

Je suis également la vie. 

La vie peut elle seulement empêcher la vie de vivre ? 

Stupide n'est ce pas ? 

Ainsi, les choses sont telles qu'elles sont. 

Le fait est qu'en entreprenant une action, je crois que c'est "je" qui l'a décidé. 

Hors il semblerait que ce soit plutôt la vie.

 Tout autre évènement s'immisçant dans l'action entreprise est la vie elle même se mêlant de la vie. 

Aucun problème. 

Le problème naît lorsque "je" s'en mêle et prend les évènements à son compte. 

Le mot "problème" n'est pas connoté négativement ici, il est utilisé de façon descriptive car justement, du point de vue de la vie, le fait que "je" s'en mêle n'est pas un problème.

La vie se vit tout simplement.


Clés d'entrée vers Soi


Les "..." requièrent votre réponse... ou votre silence. 

A vous de voir !


~~~ 1 ~~~

" Est-il possible de ne pas être ? "

...

...

Allez-y, essayez, là, tout de suite ! Y parvenez-vous ?

...

Si non, alors, comment c'est, d'être ? 

...

Reste avec la sensation, maintenez la.

(merci à Gérard pour ce partage).


~~~ 2 ~~~

"Est-il possible de procéder autrement dans la vie qu'en utilisant la pensée ?"

...

...

Attendre la réponse et si Rien ne vient...

...rester avec ce Rien.


~~~ 3 ~~~

- "Je suis énervé !!" 


Qui dit cela ? 

...

Moi ? 

...

Où est ce Moi précisément ? 

...

Qu'est-ce qui voit ce Moi dire cela ? 

...

Quelque chose d'autre qui observe ?

...

Est ce que le fait d'être énervé pose le moindre problème à ce quelque chose d'autre ?

...

...

...

Rester avec alors.


~~~ 4 ~~~

"Existe-t-il quelque chose qui ne demande aucun effort ?"

...

...

Si vous n'avez pas de réponse, rester avec le sans réponse quelques instants

...ou plus longtemps !

(merci à Mooji pour ce partage).


~~~ 5 ~~~

"Quelle sensation cela fait de ne pas savoir quelque chose et de s'en foutre ? "

...

...

Rester avec Cela.


~~~ 6 ~~~

- "Je souffre et je ne devrais pas souffrir." 


Visualiser cette phrase, longtemps (nécessite d'avoir 5 mn devant soi). 

...

...

Que fait-elle ? 

...

...

Qu'est-ce qui voit cette phrase ?

...

...

 Laisser partir la phrase. 

...

...

Que reste-t-il ?

...

...

...

Rester avec Cela.


~~~ 7 ~~~

"Il y a la faim dans le monde, que dois-je faire ?"

Et si il t'étais impossible de penser cette phrase, comment te sentirais-tu ?

...

...

Rester avec cela.

(merci à Gérard pour ce partage).



Je ne sais pas si...

 

"Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose..."

Ecrit spontané, cerveau debranché : acte 1

Attention, ce qui suit est un écrit spontané, cerveau debranché. 

Je prends le clavier, je laisse venir les phrases. 

Tout jugement de ma part sur ce qui sort est interdit, aucune modification quelle qu'elle soit. 

C'est comme un diesel, ça peut mettre du temps à démarrer :

T'es prêt ? 

3

2

1

Cerveau debranché, début de transmission :

" Blanc, noir, gris, jaune, rectification.

Même si je n'ai pas toujours évolué positivement dans ma vie, cela n'empêche que mon parcours est remarquable. 

Idéalement perché sur le promontoire d'une tour, j'enchaine les blagues au rythme du passage de la foule. 

Masqué par l'horizon, mon funeste destin m'invite au retour. 

En moi, les images se succèdent comme des routes. 

J'imagine la voie qui me mènerait à toi. 

Enterré, captif, vivant entre ciel et terre. 

Rivé sur l'horizon des vents éternels. 

Fauché par la mer, idealement placé près de toi, fais moi dire ce que je ne dis pas. 

Ramène moi, ramène moi entier dans ton profond sommeil. 

Si belle est la quête,  entièrement enfouie en moi.

Austérité heureuse rien dans la tête, rien, tout être rempli.

Trop savoir paralyse...''

...

Silence

...

Fin de transmission, Cerveau rebranché.


Ce sont bien, là aussi, des pensées, non ?

Permaculture, toi-même !

La vie est faite de cycles. 

Le cycle de la création des forêts commence par la roche. 

Les aléas climatiques apportent des poussières, feuilles, terres, animaux. 

De premières plantes finissent par pousser. 

Leur mort sème le nouveau. 

D'autres plantes poussent, la microbiologie se développe encore. 

Vient ensuite le temps de plantes plus grandes sur lesquelles viennent s'aventurer des espèces animales qui, par leurs déjections, contribuent à la fertilité du sol. 

La microbiologie à terre se complexifie encore également. 

Le terreau propre à l'apparition de végétaux plus grands encore est présent et ainsi de suite. 

Toi, lorsque tu râles en voyant tes chenilles bouffer tes plants, tu oublies ce cycle. 

Tu oublies que tu te trouves à un stade précis de ce cycle quand tu fais pousser tes plants.

La chenille vient te le rappeler car lorsqu'elle digère tes plants ou qu'elle meurt, elle contribue à la fertilisation du sol et elle participe à son évolution vers le stade de forêt. 

La nature juge ton sol trop pauvre, elle t'envoie donc une solution pour le fertiliser qui existe depuis bien avant toi. 

Alors, respect et tolérance pour la chenille. 

Alors, oui tu dois t'attendre à moins de résultats. 

Oui, tu dois accepter leur présence. 

Oui, tu ne récolteras que ce qu'elles ne t'auront pas laissé. 

Cela dit, entre nous, si tu voulais réellement le rendement que tu prétends, tu ne jardinerais pas !


Cycle infini des "choses à faire"

Florilège de la pensée :

"Quand y'en a plus, y'en a encore. J'ai finis de faire ce que j'avais a faire. Je vais pouvoir enfin me détendre. 

Ah non, il y a encore ça aussi! Une fois que j'aurai fini, là, je pourrai me détendre.... 

Voila, c'est fait! Je me pose vraiment cette fois. 

Ah oui mais il y a ça que je peux faire. 

Aller je le fais maintenant ce sera fait. J'aurai plus de temps pour moi après. 

Ok, je n'ai pas fini. Il est tard. Je vais dormir et je le ferai demain. De tout façon, une fois que j'aurai fini ce projet, je pourrai vraiment me poser. Oui ce sera super, enfin! Se poser! Quelques mois encore et c'est bon. Ce n'est pas bien long. Comme ca je pourrai faire ce que je veux. 

Après bon, il faudra attendre un peu que les enfants soient plus grands. Et oui, je lavais oubliée celle-là! "

...


Les choses à faire sont là. 

Gérées avec une impression d'aisance ou de difficulté. La particularité des choses à faire est qu'elles nous sont très fidèles. 

Quoiqu'il arrive, elle reviennent tout le temps. 

Dès qu'une s'en va, une autre la remplace. 

Aucun effort n'est nécessaire pour cela, elles reviennent. Rien à payer, à demander, elles reviennent. 

D'un petit rien à un grand projet, c'est cela les choses a faire. C'est ce qui semble se nourrir de notre temps et de nos émotions. 

Même quand elles se font discrètes, elles nous rappellent leur présence. 

A l'opposé, elles peuvent prendre plaisir à nous submerger. Et pourtant, même là, nous leur restons nous aussi fidèles. 

Car même en voyant l'état dans lequel on peut se mettre pour finir un ensemble de choses à faire, même quand on voit que cela nous coute, même avec du recule, ça recommence. 

Si ce n'est pas sous la même forme, cela en prendra une autre! Cela semble être un cycle.

Une fois une chose à faire terminée, une autre arrive. Une fois soulagé d'en avoir terminé une, une autre arrive. 

Contraction puis détente et de nouveau contraction. On dirait un muscle, une respiration.

Cela semble vraiment être vivant! 

Peut on alors mettre fin a cela si on s'aperçoit que ça nous coûte ?


D'où viennent les pensées ?

La question qui se pose en ce moment est: 

D'où émergent les pensées ? 

Elles semblent apparaître spontanément dans ma tête. Elles semblent venir de nulle part.

Et pourtant je crois que c'est moi qui parle. 

Pourquoi personne n'a l'air de se poser la question ? Tout le monde a l'air de trouver cela normal. Or, moi je trouve cela flippant. Moi, enfin, la pensée qui emerge et dit cela trouve cela flippant. Et même cette pensée qui apporte ce détail a émergé de nulle part, non ? 

Le soucis est que cela ne s'arrête pas là. 

Le thème d'une pensée semble agir directement sur mon corps. Une pensée vient, colorée de son émotion. Et ensuite, le corps réagit à ce couple par des sensations. 

La pensée "j'ai peur des araignées" n'est qu'une phrase, un assemblage de mots. Ensuite, vient l'émotion qui semble interpréter la notion de peur et dicter au corps sa façon de réagir. Je finis par ressentir la notion de peur via une sensation de vide dans le ventre, des palpitations ou que sais-je encore. 

De l'émergence d'une pensée semble découler pour moi tout cela. Je prends des pincettes car je n'ai aucune idée de si cela est identique pour vous. 

Ah tient, la pensée "il ne faut pas que j'oublie de payer cette relance d'impôts" émerge. Quelque chose traite cette phrase et dit que cela est urgent et angoissant car si j'oublie il pourrait se passer ceci ou cela. 

Les thèmes d'urgence et d'angoisse me serrent la gorge. La boucle est bouclée. Pensée, interprétation de la pensée et symptôme physique. 

Essayons de capter d'où proviennent les pensées. Rien a faire elles viennent comme ça sans y être invitées spontanément. 

J'essaie de les arrêter, de bloquer l'entrée (en imaginant une porte, tiens donc !). Ça marche 30 secondes et la phrase " j'ai mon oreille qui me gratte, ça compte pas comme pensée" émerge de nulle part. Cette pensée a contourné le dispositif. 

Après de multiples tentatives, rien ne marche, c'est même pire ! Plus j'essaie d'arrêter, plus je pense à essayer d'arrêter. C'est vicieux en plus ! 

Quelques minutes plus tard, j'ai changé de pièce sous la direction d'une pensée me suggérant fortement daller boire un coup pour mieux tenter d'arrêter les pensées ! Je n'en reviens pas, j'ai pourtant cru avoir pris la décision de changer de pièce pour aller boire mais non, c'est bien une pensée qui a émergé de nulle part qui a suggéré ce déplacement! 

Mais alors, je ne décide pas de mes mouvements ? 

Je viens de me gratter, je n'ai pas décidé ce mouvement. 

Cela s'est produit spontanément. 

Je ne fais rien de particulier, je lis par exemple. Et bien je remarque au bout d'un moment que mon pieds se balade seul, tournoie dans tous les sens. Je ne l'ai pourtant pas décidé!

Je remarque petit a petit que la pensée précédant chaque acte mais que cette pensée vient de nulle part. Souvent cela va trop vite pour que je m'en rende compte. Tant qu'on y prête pas attention, on ne perçoit pas cela. 

Et justement c'est lorsque je n'ai pas vu que la pensée précède chaque action que j'ai l'impression que c'est moi qui décide de faire spontanément la moindre action. 

J'ai bien dit la moindre action. 

Le discours oral avec les gens est bien le même dans ma tête. Si je me taisais pour dire la phrase d'après à mon interlocuteur, je l'entendrai de la même façon dans ma tête. 

Et regardez bien, ces phrases émergent spontanément de rien du tout ! 

Bon sang, quand je parle ce sont aussi des pensées alors ?! 

Et qui proviennent d'on ne sait où ? 

Alors qui parle? 

Qu'est ce qui parle? 

C'est flippant. 

On dit "moi" mais ces pensées on l'air d'être générées au niveau de ma tête je dirai. 

Le cerveau générerait les pensées ? 

Mais quelle est la place de ce que je contrôle là dedans ? Car en y regardant bien depuis le départ, les pensées semble générées automatiquement! 

Le cerveau serait un émetteur automatique de pensées? Flippant. 

Et moi alors, suis-je donc généré automatiquement ? 

Ma personnalité, mes idées sont-ils des processus automatiques? 

Je me sens pourtant bien distinct de ce processus car je vois que le cerveau génère les pensées sans mon consentement. 

Alors moi et le couple cerveau/pensées sont deux choses différentes? Y a-t-il un générateur de pensées qui me fait agir et parler et y a-t-il "moi" qui perçoit tout ce bazar? 

Mais alors, c'est quoi "moi" ou "je" ????

...

...

...

long silence

...

...

...


Et surtout, n'attends rien des autres (enfin, essaie).

Ce don merveilleux qui te permet de sentir le moment juste où tu peux intervenir pour l'autre, l'aider dans sa peine avec la présence et le mot juste porte un revers. 

Tu attends consciemment ou non que les autres le fassent pour toi avec le même soin. 

Et plus l'aidé est proche, plus la croyance en une réciprocité est porteuse de destruction.

L'espoir que tu portes en l'autre devient ton désespoir si il ne fait rien que tu attends. 

Ce don permet de voir cela pour celui par lequel il vit. 

Il permet de vivre cela. 

J'ai beau tenter de me faire à cette idée, me convaincre de ne pas m'attendre à une attention réciproque ne serait que pour me protéger. 

Mais rien n'y fait.

Apparemment, c'est un tout, c'est livré avec. 

Pas de dissociation possible. 

Ce don, on en joui tout comme on en souffre. 

Cela semble à voir avec le soin que j'ose m'apporter. 

Il apparait plus aisé d'éclairer l'autre que soi. 

Dois je m'éclairer? 

Comment? 

Ce ne me semble pas le moins du monde aussi naturel et spontané que de le faire pour l'autre. 

Y a t il seulement quoique ce soit a éclairer?


Chacun parfait dans son rôle

Une n-ième fois que j'essaie de la convaincre que son comportement la mène droit dans le mur. 

Encore une fois je sens un cruel manque d'attention dans notre conversation. 

Elle semble comme lire une piste qui tournerai en boucle. 

Je peine a capter son regard. 

Ses problèmes prennent toute la place. 

Elle était une nouvelle fois en train de raconter le même épisode lorsque brusquement ses yeux attrapèrent les miens en disant: " ne t'inquiètes pas je sais très bien de quoi tu parles et je suis parfaitement consciente de l'incidence de tout cela. Tout va bien." 

Je tente de repondre en lui demande pourquoi elle dit cela mais son regard s'est dérobé de nouveau et elle est reparti dans son quasi monologue. 

Jai perdu de nouveau tout contacte avec son regard.

Chacun joue parfaitement son rôle...